Petite fille, j’avais de longues mains et un grand corps en furieux manque de tonus. J’étais tout le temps fatiguée.

J’ai fait de la danse, mais j'ai vite arrêté, ayant trop peu de temps déjà hors temps scolaire pour pratiquer le piano. J’ai grandi très vite d’un coup, comme beaucoup de jeunes filles, et mon activité physique se résumait au sport à l’école, qui je l’avoue était une corvée. 

Je n’avais pas été éduquée dans l’appréciation et le goût du mouvement physique. J’étais et suis toujours une intellectuelle de caractère. J’aime comprendre, savoir pourquoi je fais les choses, et le sport me paraissait futile et sans intérêt.

La danse, la gym douce, le yoga encore ça passait, mais alors le sport en salle était bien loin de mes intérêts et ma considération. 

Que dire alors des sports d’équipe et de ballon !… c’était “pour les brutes sans cervelle”. Surtout que j’en avais eu de mauvaises expériences à l’école (deux fils m’ont bien obligée à revoir mes positions)

Seulement voilà.

Lorsque le niveau pianistique s’est corsé, j’ai commencé à avoir des difficultés physiques évidentes. 

Une impossibilité à m’échauffer par des exercices : plus je jouais, plus je me refroidissais.

Un manque total de puissance dans les fortes.

Une difficulté à augmenter ma virtuosité, ma vitesse de jeu.

Un manque d’endurance sur les longues pièces.

Un manque de force dans les techniques de poignets.

J’ai persévéré. J’avais appris à continuer à la matraque, coûte que coûte. On est très fort chez les classiques pour la volonté aveugle.

Malgré les signaux d’alarme évidents de mon corps que je n’avais pas encore appris à décoder, les adultes autour de moi ignorant comment m’aider, j’ai commencé à souffrir de douleur un peu partout. Le dos, les avant-bras. 

Et, toujours ce froid paralysant dans les mains ! Insupportable et inéluctable, il me figeait progressivement dans une lenteur puis une impossibilité de mouvement qui je ressentais comme punitif.

J’ai consulté des spécialistes à Paris, des médecins réputés et des kinés de la clinique de la main. Il a été envisagé une opération pour libérer l’artère axillaire passant dans le creux de l’épaule, et faciliter la circulation sanguine ! Ma mère a eu l’intuition très juste de freiner des quatre fers, et je lui en suis extrêmement reconnaissante, car ce n’était pas le problème.

Il me fallait soigner une double tendinopathie aux deux bras, due à l’acharnement à pratiquer, comme préconisé par mon professeur, 5 heures par jour de piano. Je devais porter des attelles la nuit et durant mes séances d’entrainement technique. Avec le recul, ces personnes m’ont aidée du mieux qu’elles pouvaient, avec le niveau de conscience qu’elles avaient, et je les en remercie. Cependant, j’ai perdu beaucoup de temps et j'ai souffert moralement, physiquement, et cela a fortement entamé ma confiance en moi comme pianiste.

C’est alors que j’ai connu une personne, amie de mes parents, qui m’a appris à respirer, à contacter mon corps avec bienveillance et confiance en sa capacité de guérison et d’adaptation. 

Ce corps entier, et parfaitement fonctionnel quand on sait le prendre, au service de ma vie du début jusqu’à la fin. 

J’ai ensuite découvert une méthode de gym douce appelée la méthode Thérèse Bertherat, qui m’a fait un bien fou. 

Évidemment, comprenez-moi bien, j’emploie ici le verbe “vouloir” dans le sens de vouloir à coups d’acharnement, de volonté aveugle, irréaliste et violente.

Ce fut le début d’un long chemin de croissance corporelle.

J’en ai fait des chemins… avec ou sans étiquette précise.

Le corps est devenu pour moi un sujet passionnant, de plus pour l’intellectuelle que j’étais !

Je me suis intéressée à la physiologie, à l’anatomie de la main et du corps entier.

J’ai compris que le corps, loin d’être l'ennemi à combattre, est un merveilleux soutien. Il envoie en permanence les signes pour nous montrer ce qui va, ce qui ne va pas. Encore faut-il être habitué à l’écouter au quotidien.

Cela arrive aux plus grands ! 

Même le pianiste Lang Lang en a fait les frais dernièrement, en étant dans l’obligation de s’arrêter de jouer suite à un problème physique dû au piano.

Alexandre Tharaud, dans son livre “Montrez-moi vos mains”, raconte qu’il s'astreint à pratiquer la nage régulièrement en piscine afin de compenser ses heures de piano et de rester au haut niveau d’énergie nécessaire à sa vie de concertiste.

La chanteuse Adèle, pour les mêmes raisons d’ignorance des besoins et fonctionnement du corps, perdu sa voix il y a quelques années et a dû arrêter complètement de chanter et de parler à voix haute pendant une période. Puis, elle a passé des heures à pratiquer des exercices de rééducation, accompagnée d'un spécialiste. 

Les exemples de musiciens avec des blessures et un arrêt forcé de leur carrière durant quelque temps ne manquent pas.

Issu d’un milieu plus intellectuel qu’opérationnel, et de niveaux sociaux plutôt aisés, le monde du classique, et en particulier les instrumentistes à corde, sont souvent dans un état d’esprit de rejet un peu caricatural de tout ce qui est matériel et corporel. 

Évidemment, nous ne pouvons pas généraliser et de nombreux musiciens amateurs et professionnels classiques apprécient le monde du sport et en pratiquent un. Mais, ce n’est pas la majorité.

Un dos qui s’avachit, un bras qui colle le torse, une paume qui s'effondre, une respiration bloquée sont autant de freins que tant de pianistes n’ont même pas conscience d’avoir.

Beaucoup savent qu’il faudrait “se tenir droit” et respirer, et essaie d’y “penser” en jouant. Oui, mais il n’y a pas à y “penser”. Il y a à faire les actions qui vous permettront de devenir la personne capable d’être droit ou de respirer comme nécessaire à votre jeu au piano, sans y “penser”.

Ça change tout. 

Parce que nous avons bien d'autres choses plus intéressantes qui doivent occuper notre esprit : la musique, le plaisir du son et de son partage à d’autres. 

Une personne qui se tient soi-disant “droite” et “respire” l’aisance, est ainsi. Elle ne le pense pas.

Comment faire pour devenir cela quand on ne l'est pas ? 

Certaines personnes semblent naturellement avoir des postures qui conviennent. D’autres doivent faire des actions pour atteindre le même résultat. C’est la réalité.

Attention cependant de ne pas imaginer qu’une personne a la position qui lui convient parce qu’elle ressemble aux standards de “dos droit” ou qu’elle paraît détendue. Ce n’est peut-être pas si vrai que cela. Si l'on parle avec elle, on peut parfois avoir des surprises.

Il n’y a pas de “bonne position” fixe pour le piano, il n’y a que des mouvements efficaces pour son précis avec ce corps précis. Par conséquent, c’est toujours un cas particulier. Il suffit de regarder différents pianistes de renom sur internet pour s’en apercevoir.

Ainsi, à la place de “bonne position”, pensez plutôt variété et liberté de “mouvements” pour toutes ses variétés sonores souhaitées. 

Un kiné que j’apprécie sur YouTube dit souvent : 

Tellement juste.

Au piano comme dans la vie.

La bonne position au piano est donc d’avoir le choix, la liberté : 

C’est ça qu’il faut chercher.

C’est pour cela que j’ai enfin créé la formation que je voulais faire depuis si longtemps.

C’est une formation d’un tout nouveau genre dans laquelle je mets de côté le piano provisoirement pour vous montrer les exercices que j’ai retenus, qui m’ont aidé dans mon parcours.

Les exercices qui m’ont appris à me détendre, à améliorer ma souplesse et à me renforcer pour envoyer “du lourd” sur le piano.

Imaginez un peu que vous retrouviez de la souplesse au piano, de l’énergie et que vous respiriez mieux tout en jouant. Tout cela de manière automatique dans quelques mois, parce que vous avez pratiqué quotidiennement 10 à 15 minutes d’exercices que je vous aurais montrés…

Et, ce n’est pas tout. Comme c’est une formation de nouveau type, je n’ai pas encore de recul dessus. J’ai donc besoin des premiers arrivants pour m’aider à me faire un retour. 

Je vais en conséquence faire comme je l’ai fait pour la formation InterNotes : créer un groupe Telegram provisoire pour vous permettre de me poser toutes les questions nécessaires et vous sentir soutenu.

Ce groupe sera ensuite fermé au bout de quelques semaines. Seuls les premiers participants pourront de ce fait en bénéficier lors de ce premier lancement.

Imaginez ! Votre posture s’allège au piano, vos mouvements techniques s’accélèrent et vous gagnez en puissance de jeu. 

Une respiration adaptée vous permet également de répondre mieux au stress de la vie quotidienne et vous donne une meilleure confiance en vous.

Dans quelques jours, si vous vous y mettez maintenant, vous remarquez une nette amélioration de la souplesse et la maîtrise de votre corps. Même dans les gestes de la vie quotidienne, les personnes que j’accompagne individuellement dans PianoMe remarquent des changements. 

Tout ce que je vais vous apprendre, je le tiens de spécialistes du mouvements, de livres et formations, de kinésithérapeutes spécialisés pour les musiciens, de mes coachs sportifs ou professeurs de multiples activités physiques pratiquées depuis 20 ans. Je ne suis ni kiné, ni médecin. Je suis pianiste avec une grande expérience d’accompagnement auprès de centaines de pianistes et une passionnée dans les domaines de la santé physique. 

Je vous transmets ce que j’ai appris pour la première fois en vidéo, avec toute mon inexpérience en termes de tournage de ce type de contenu. Parfois quelques petits cracs de son, des frottements. J’ai entièrement tourné cette formation seule. Aucune équipe de tournages derrière moi pour gérer les prises, le matériel et l’intendance. Trois jours en isolement total dans une maison familiale sur le bassin d’Arcachon.

La formation est à son premier stade de travail purement physique, loin du piano. Elle s’enrichira certainement d’autres vidéos à l'avenir.

Si vous avez des douleurs ou des problèmes de santé quels qu’ils soient, vous devez consulter un professionnel de santé avant de commencer cette formation, ou tout au moins en parallèle. Lui seul pourra vous confirmer si, dans votre cas, vous pouvez ou non faire tel ou tel mouvement, ou l’adapter à vos problématiques individuelles.

Si tel est bien votre cas, vous pouvez profiter de la promotion de lancement et patienter un peu jusqu’à votre première consultation. N'oubliez pas cette formation dans les méandres de votre ordinateur ! 

Je compte sur la communauté des Clénautes pour vous la rappeler sur Telegram 😁. Venez nous rejoindre si vous n’y êtes pas encore !

Alors ? Prêt(e) à vous lancer dans l’aventure ? 

Vous avez juste à cliquer sur le bouton “accéder” en haut à droite. 

Après avoir rentré vos informations de paiement, vous recevez vos accès et pouvez accéder à la première vidéo.

À tout de suite de l’autre côté !